dimanche 8 juin 2008

Rage Against The Machine, Bercy, 4 juin 2008

Ce concert, c'est peu dire que je l'attendais.
Je n'avais pas eu l'occasion de les voir et j'avais dû me contenter jusque-là de leurs 4 albums studio et de quelques lives (en comptant Renegades, leur album entièrement composé de reprises explosives). La période Audioslave m'avait laissé plutôt sur ma faim, et sceptique.

La première partie assurée par Saul Williams, encensé par la critique et considéré alors comme le slameur le plus talentueux, héros du film, fut une catastrophe. Entre happening, samples, riffs funk qui tombaient à plat, impros (?) ratées ou incompréhensibles, le pauvre n'aura reçu que des sifflets du public. Rarement une première partie aura été si pénible à supporter pour ma part...Même Grand Corps Malade et Abdelmalik reprenant en duo le rire du sergent n'auraient pas fait pire. Quoique...

L'internationale. Par les choeurs de l'armée de rouge. Intro idéale pour poser le décor.
Et c'est parti pour 1h25 de métal/ funk/rap d'une efficacité redoutable, comme dirait Jean Michel Larqué, et comme on pouvait s'y attendre.
Sur le premier morceau, j'ai eu le sentiment que Bercy ondulait sous les coups de boutoir du public et que les tribunes n'allaient pas supporter le concert tellement c'était puissant. Assez incroyable. J'ai pourtant fait quelques concerts mais ça, c'était du jamais vu.

La machine a ensuite déroulé son rouleau compresseur, sans doute pour remettre Bercy sur ses fondations.
Le seul problème, c'est que les ouvriers qui l'ont faite tourner ne donnent plus tant que ça l'impression de s'entendre, le Reunion tour semblant du coup sonner un peu faux , dans tout ça. J'ignore si Zack de la Rocha a l'habitude de parler au public ou de s'adresser à lui mais il semblait un peu froid et distant ce soir là.
Tom Morello dont je suis grand fan a fait lui aussi le job mais sans l'intensité qui d'habitude le caractérise. 
La rythmique toujours impressionnante n'aura pas suffi à masquer cette impression.
Bref, une prestation un peu décevante d'un groupe dont j'attendais beaucoup plus. 


  1. Encore:

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