vendredi 5 juillet 2013

Wrecking Ball Tour part 3. Stade de France, 29 juin 2013




Pre-show:

1. This Hard Land
2. Burning Love (sign)
3. Growin' Up

19h40

01 - Badlands 
02 - Out in the Streets
03 - Lucille (tour premiere)
04 - Wrecking Ball
05 - Death to My Hometown
06 - Cadillac Ranch 
07 - Spirit in the Night

Born in the USA album
08 - Born in the U.S.A. 
09 - Cover Me
10 - Darlington County
11 - Working on the Highway
12 - Downbound Train
13 - I'm on Fire
14 - No Surrender
15 - Bobby Jean
16 - I'm Goin' Down
17 - Glory Days
18 - Dancing in the Dark
19 - My Hometown

20 - Pay Me My Money Down
21 - Shackled and Drawn
22 - Waitin' On a Sunny Day
23 - The Rising
24 - Land of Hope and Dreams

25- We're Alive
26- Born To Run
27- Ramrod
28- Tenth Avenue Freeze Out
29- American Land
30- Thunder Road (acoustic) 

fin du concert à 22h50 (3h10)

C'était donc samedi dernier.
Pratiquement une semaine après, j'ai encore plein d'images et de musique dans la tête.
Cette fois, j'étais en pelouse or, où le son était très bon.

On arrive à 16h30 aux abords du stade, le temps de trouver la bonne file d'attente, il est presque 17h et c'est l'ouverture des portes, 30 minutes avant l'horaire prévu.
Le temps d'entrer tranquillement de s'offrir une bière et on s'installe à une vingtaine de mètres de la scène, il y a déjà pas mal de monde dans la fosse or (j'apprendrai plus tard que les détenteurs de bracelets, des fans hardcore qui s'auto-attribuent des numéros en fonction de leur ordre d'arrivée aux portes des concerts pour être le plus près possible de la scène ont eu le privilège d'entrer par une autre porte avant le gros des troupes, sympa et soucieux de leur bien-être, le père Bruce...).

Bref, il est 17h40, on s'est assis par terre pour attendre le début du show quand des cris et un brusque mouvement de foule vers l'avant nous fait bondir : Bruce, tee shirt blanc et lunettes de soleil est sur scène ! S'en suivront 3 morceaux, de This hard land à Growin'up en passant par Burning Love, reprise d'Elvis Presley que je ne connaissais pas et qui m'a scotchée.
Il y a 10 ans au même endroit, Springsteen avait déjà fait la même surprise à son public, à l'époque, il paraît que c'était une première. Depuis, il l'a fait 4 fois, dont 3 sur la tournée Wrecking Ball entamée en 2012 (à Helsinki et plus récemment à Naples et Padoue, semble t-il).

Sacré cadeau qui met tous les chanceux déjà présents à ce moment-là  - 15 000 personnes à tout casser ?- dans d'excellentes dispositions.




A 19h40, s'il n'est pas plein à craquer, contrairement à ce que diront les comptes rendus paresseux de quelques journalistes avides de surenchère, il est déjà bien rempli malgré tout,  le chiffre officiel serait autour de 62 000 spectateurs payants. Le Parisien, fidèle à sa rigueur légendaire en verra carrément 80 000 -eh oh, gars, du calme, c'est pas une campagne électorale de - tiens, euh, au hasard - Sarkozy, seul endroit où 15 personnes peuvent tenir au mètre carré selon la police et les organisateurs mais je m'égare...

19h 40, donc!
Le groupe monte sur scène au son du thème d'"Il était une fois en Amérique", de Morricone.
Ensuite, c'est Badlands et son riff puissant, qui d'entrée, donne le ton de la soirée. Ce soir, ce sera énergique, et festif. Et effectivement, quelques requests bienvenues nous indiquent que c'est la direction que le boss a choisie: "Lucille", reprise d'un rock survitaminé de Little Richard pas jouée par le groupe depuis 1978 et "Cadillac Ranch", que je n'avais jamais entendue.
Après un très bon Spirit in the Night, Bruce annonce que pour remercier le public français, il a décidé de faire un cadeau : « nous allons jouer l'alboum Born in the USA du début à la fin ». Explosion de joie dans le stade. J'avoue pour ma part avoir été un peu déçu sur le moment, j'aime bien cet album, c'est, comme pour beaucoup, avec lui que j'ai connu Springsteen, mais quitte à faire l'exercice, j'aurais rêvé d'un Born to Run ou d'un Darkness.

Il faut toutefois bien le reconnaître, cet album est sans doute plus adapté à ce type d'enceinte, et le résultat fut au delà de mes attentes, notamment les superbes interprétations de « Downbound Train », « I'm on fire » et « My Hometown » alors que "Glory Days" et "Dancing in the dark" auront donné lieu aux cabotinages habituels.
Et ça m'aura permis d'entendre « Cover me » live, une première pour moi.


Ensuite, le E Street Band et son boss vont continuer sur le même rythme jusqu'aux rappels, avec un très chouette « We are alive » et un prenant « Thunder Road » en acoustique solo pour finir.
On pourra quand même regretter le manque d'originalité dans la set list.
Avouons le, un "Jungleland", un "Frankie" ou une version de "The promise" full band auraient donné à ce show une autre dimension.
Comment ça, des caprices d'enfant gâté?











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